La reprise,
Ce mot qui résonne et serre les coeurs. Car oui pour ma part, ces deux syllabes sonnent comme le glas d’une échappée, d’une liberté, d’une légèreté résonnant aussitôt, comme un lointain souvenir.
Ce mot symbolisant l’arrêt de toute respiration, pour reprendre ce quotidien, en agonie parfois jusqu’à la prochaine libération. La suivante si attendue alors que pourtant nous pourrions choisir de ne pas percevoir les choses ainsi…
Alors non, je refuse que cette situation se calque sur mes émotions, à ma relation au temps, à mon quotidien et comme chaque année se réitère. J’ai ainsi voulu cette série de clichés du haut des toits de Paris, sur le toit du Printemps Maison, comme une dualité, la transition de cette période de « reprise » et évidemment une évasion, en se replongeant dans ses souvenirs d’Été.
Oh Paris, ville des lumières, de tous les possibles, parfois contradictoire. Puisqu’à la fois effervescente et oppressante en semaine et invitant à la rêverie le reste du temps. Et nous faisant automatiquement tout oublier, si rapidement.
J’ai alors souhaité en ce mois de Septembre, dans un Paris reprenant finalement si précipitamment son effervescence, après ce mois de pause. J’ai souhaité faire perdurer cette pause au travers de ces quelques images imaginées pour Printemps, comme une Ode à l’Été qui s’achève, mais qui grave les souvenirs.
L’Été qui s’achève, laissant peu à peu place à l’Automne souvent accompagné d’une pointe de nostalgie. Cette série d’images comme une invitation à la rêverie, cette respiration dans les airs, surplombant une ville qui parfois suffoque.
Comme la légèreté d’un tissus, de cette robe légère qui nous caresse les chevilles lors de cette promenade sur la plage,
Comme le soleil sur notre peau, et les ombres que la canopée dessine sur notre visage .
Comme ce bouquet sauvage cueilli au grés de nos balades, qui restera seul gage de ces jours d’été, en se figeant dans le temps.
Comme autant de choses qui nous rappellent ce sentiment de vie, souvenirs de notre Été. Et, comme une madeleine de Proust nous nous imprégnons, nous nous rappelons jusqu’à la moindre odeur, simplement en fermant les yeux, où en les laissant se poser dans le vague. Car nos sens eux n’ont pas oubliés.
Ils ont gravés, écrit le moindre de ces moments comme des pages de souvenirs.
Ces fameux souvenirs de vacances.
Alors au retour dans notre cocon, dans notre ville de coeur, nous nous souvenons en une soirée de Septembre encore douce, ce fameux Été Indien. Ces restes de rayons de soleil qui nous réchauffent l’âme et le coeur, sur notre balcon. Surplombant une sublime ville, plus vraiment endormie, mais il suffit de s’octroyer ce moment, pour s’y plonger de nouveau.
Ces instants à soi même, où simplement se souvenir, il n’y a besoin de rien, rien d’autre que quelques tissus jonchant le sol, ces bouquets glanées lors de cette parenthèse, chargés d’histoires, et nous même vivant cet instant.
Comme un air de Printemps dans la maison, comme des particules d’Été sur le balcon. Et les prémices d’un Automne dans les rues de Paris.
Pour illustrer cette « Poésie » d’Été, en transition Automnale. J’ai sélectionné des produits issus la collection AU PRINTEMPS PARIS. La poésie et la symbolique jusque dans le cheminement créatif. Ainsi la boucle était bouclée.
Tout le mobilier, ainsi que les textiles et la vaisselle sont issus de collections à retrouver au Printemps de la Maison : AU PRINTEMPS PARIS, Nkuku, et Lene Bjerre en exclusivité au Printemps. Retrouvez également le banc, qui lui est une création exclusive, dont vous pourrez retrouver la réalisation du pas à pas en ligne.
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Un grand merci à mon modèle du jour, Virginie <3
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Pour tout projets farfelus, créations & partenariats de folies, et si vos demandes correspondent à l’esprit de La Délicate Parenthèse, je serais ravie de collaborer avec vous. Je n’attends que vous, vos concepts et votre créativité! Ensemble on va faire de chouettes projets, ainsi n’hésitez plus et envoyez moi un mail à ladelicateparenthese{@}gmail.com.
8 Comments
Ilovediy
septembre 19, 2019 at 10:26 pmJ’aime tout de cet article, les photos, le texte, l ambiance qui s’en dégage. Bravo pour ce travail !
Andréa
septembre 20, 2019 at 4:26 pmMerci Beaucoup Laure, c’est très gentil, <3 vraiment;)
Jasmine trimbour
septembre 23, 2019 at 9:20 amMerci pour ce très beau texte,
Pour ce beau moment dévoilé des toits de Paris, pour la campagnarde que je suis…
Les mots coulent comme l’eau claire d’une source entre vos doigts,
Votre plume est légère, aérienne comme les voilages sur vos photos. Bravo au photographe, également.
C’est un réel plaisir de vous lire…
Vous devriez songer à écrire, sérieusement…
Andréa
septembre 23, 2019 at 12:14 pmJasmine, vos mots me vont droit au coeur, vraiment,
quel bonheur de lire ces quelques lignes, d’autant que je réalise les textes, les scénographies, ainsi que les photographies moi même.
Alors merci infiniment, car ces quelques mots, me touchent profondément, merci, <3
Delphine.G
septembre 23, 2019 at 11:20 amJolie ! J’adore les photos , toutes en légèreté et en simplicité. Le souvenir quoi ! Merci du partage … :)
Andréa
septembre 23, 2019 at 12:15 pmOh merci Delphine, merci beaucoup pour ce doux message, ravie que cette série photo vous plaise.
Nicole
septembre 28, 2019 at 12:13 pmtrop beau il n’y a que ça de vrai la pureté
Andréa
octobre 25, 2019 at 10:05 pmOh merci beaucoup Nicole, je suis ravie que cela vous plaise:)